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Ta femme n’est pas possédée, mais c’est plutôt toi son djinn


💨Ta femme n’est pas possédée, mais c’est plutôt toi son djinn !
 Cheikh Abdoullah ibn AbderRahim Al-Boukhâry –

Lors de ce voyage également Le Cheikh a évoqué précédemment son voyage en France, en 1419 H pour une série de conférences, un homme récemment converti parmi les frères est venu à moi en disant que sa femme était victime de toucher, qu’elle était possédée par un djinn.

Il s’est rendu chez quelqu’un… et bien entendu dans ce genre d’affaires, il faut toujours que se mettent en avant les prétentieux qui feignent la science…

Celui-ci lit, celui-là exorcise, d’après une innovation ou un égarement, de façon erronée ou correcte, Allâh sait mieux !

Donc il l’a rencontré et il lui a dit qu’elle avait je ne sais quoi.

Il m’a dit : « Cheikh, l’exorciserais-tu ? ».

Je lui ai répondu que je n’exorcisais pas.

La sunnah est que tu te fasses roqyah à toi-même ; ceci est la sunnah.

Bien sûr, il ne parlait pas arabe.

Un des frères traduisait.



Je lui ai dit : « Procède comme ceci, comme cela… »

Bref, après ceci, je lui ai dit : « Viens ! », il m’a rejoint dans un endroit tranquille.

Je l’ai alors interpellé : « Ô mon frère, que dis-tu là ? Qu’a donc ta femme ? »

Il m’a dit : « Elle a ceci, cela, et elle se sent angoissée, gênée, elle veut se jeter par la fenêtre, elle veut aller je ne sais où, etc »

Je lui ai dit : « Ô mon enfant, depuis combien de temps es-tu marié ? »

Il a dit : « Trois ans ».

« Combien d’enfants as-tu ? »

Il a dit : « Deux et le troisième est en route », c’est-à-dire que sa femme est enceinte.

Je lui a dit : « Ô mon fils, il est connu que la femme, dans ce genre de situations, au moment de la grossesse, de l’accouchement, elle change car il s’agit de la gestation d’un embryon. »

« La conception de chacun d’entre vous, dans le ventre de sa mère s’accomplit en quarante jours ;
D’abord sous la forme d’une semence, puis sous celle de plasma sanguin pour une même période, puis sous celle d’un morceau de chaire pour une même période. »

Jusqu’à la fin du hadith, le hadith de ‘AbduLlah Ibn Mas’ud dans les deux authentiques.

Cette gestation engendre chez elle des changements.

Son âme se resserre, elle fait des choses qui sont peut-être hors de contrôle, comme on dit.

Et après l’accouchement, il y aussi des états qu’elle peut subir.

Il est indispensable que tu saches cela.

Ceci est la voie du Messager d’Allâh عليه الصلاة والسلام avec ses épouses et mères des croyants.

De même que la raison convient de ceci !

Toi, en trois années, tu as eu trois enfants.

Moi, je n’empèche pas cela et je dis pas qu’il faille limiter la descendance, ceci n’est pas autorisé.

Mais toi, qu’attends-tu de sa part ?

Que veux-tu d’elle ?

Tu ne veux pas d’elle qu’elle soit fatiguée, ni qu’elle soit angoissée, etc.

Je lui dis : « Bien, mon frère, et toi comment la traites-tu ?

Y a-t-il là de bons comportements (de ta part envers elle) ?

Si elle veut une chose, l’emmènes-tu (l’acheter) ou bien la lui achètes-tu ? »

D’accord, même si tu dis que vous êtes dans un pays de mécréance, mais ce n’est pas partout ni tout le temps que les mécréants marchent, mais seulement parfois.

Bien sûr, nous savons très bien, bâraka lLâhu fikum, que si nous avons besoin de quelque chose, nous ne nous rendons pas au marché aux heures d’affluence ou de pointe, mais plutôt nous recherchons le moment où il n’y a personne ou peu de gens.

Il ne t’est pas obligatoire de marcher à tel moment bien déterminé.

Plutôt, change de moment de sorte de prendre tes enfants et pouvoir marcher.

Fais-tu ceci ?

Il m’a dit : « Non, je ne le fais pas. »

Tu vois… il ne le fait pas.

Je lui ai dit : « Très bien, alors que fais-tu ? »

Il m’a dit : « Cheikh… »

Je lui ai dit : « Est-ce que cette femme était mécréante puis s’est convertie à l’islam ? »

Il m’a dit : « Oui ».

Je lui ai dit : « Imagine, bâraka lLâhu fik -et lui aussi était mécréant puis s’est converti à l’islam- cette femme, avant qu’elle ne devienne musulmane, il n’y avait pas de haram (interdiction religieuse) chez eux.

Elle marchait dans tel pays le matin puis s’établissait dans tel autre pays le soir, ou bien elle va et vient je ne sais où…

Et chacun marche comme il veut et comme bon lui semble. »

N’est-ce pas ainsi ?

Ceci est ce qu’on entend, je ne sais pas, nous n’avons pas vécu cela, wal hamdu li lLâh, mais d’après ce que nous entendons, chez ces gens-là, lorsque le jeune atteint je ne sais quel âge, il se passe telle chose, il se plaint à la police et c’est le père ou la mère qu’ils blâment.

Ils agissent ainsi et c’est pareil pour la fille.

Elle était dans un environnement de mécréance, il n’y avait pas chez elle de haram, il n’y avait pas là d’interdit, puis Allâh l’a guidée à l’islam, et toi aussi Allâh t’a guidé à l’islam.

« Ceci est interdit, cela est haram, ceci non, cela non… » Ce n’est pas possible !

Alors, il m’a dit, le pauvre…

Je lui ai dit : « Je te donne un conseil : Sois bienfaisant dans le traitement que tu accordes à ton épouse, corrige tes comportements.

Si elle veut quelque chose dont elle a nécessairement besoin, alors prends-la à tel moment et promène-toi avec elle à un moment éloigné des ambiguïtés et des problèmes.

Promène-toi, la promenade n’est pas interdite.

Change d’air !



C’est comme si tu étais dans une prison, tu tournes en rond. »

Il est parti et a appliqué (mes recommandations).

Quelques jours après, juste avant que je ne parte, il m’a dit : « Jazâk, jazâk, jazâk ! »

Il voulait dire : « Jazâka llâhu khayran ».

Il ne voulait même pas faire appel à un traducteur.

Je lui dis : « Alors, comment se porte ta femme ? »

Il m’a dit : « Al hamdu li lLâh ».

Ce par quoi elle était éprouvée s’en est allé.

Je lui ai dit : « Elle n’a pas de djinn en elle, mais c’est toi son djinn, c’est toi le djinn ».

Bâraka lLâhu fik.

Tu as compris ?

Il m’a dit : « La première fois que les frères sont venus à moi, ils m’ont dit :
« Salafi… Haram, haram, haram ! ». »

Il faut bien qu’ils feignent la science auprès de quelqu’un.

Si quelqu’un veut apprendre à raser les cheveux, il va choisir un pauvre, un orphelin pour raser sa tête.
Chez nous, nous avons un proverbe qui dit qu’il apprend le rasage des cheveux sur les têtes des orphelins.
Parce que s’il le coupe, il n’aura pas de père pour chercher à comprendre.

Il pleure, il crie, puis c’en est fini, il repart avec cette apparence-ci.

Donc ces faibles d’esprit ont feint la science devant ce nouveau musulman.

« Ne fais pas, ne marche pas, ne mange pas, ne bois pas, ne dors pas si ce n’est debout… »

Qu’est-ce donc que cela ?

Ceci est une erreur !

Je lui dis : « Ô mon fils, il y a, dans la salafiyyah, ce qui est halal, haram, obligatoire, autorisé, détestable, préférable.

Tout n’est pas haram, haram, haram.

Qui a dit que ceci était la salafiyyah ?

Qu’est-ce que ceci ? »

نصيحة في تربية الأبناء وتأديبهم في الغرب – A partir de 7min 15sec environ
Traduit par Oum Suhayl










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