Il est rapporté de l’Imam Ahmad Ibn Hanbal, qu’il a dit :
"Il incombe à l’homme, s’il veut se
marier, d’interroger au sujet de la beauté de la femme, si elle lui
plait, il demande alors au sujet de sa religion, si celle-ci lui plaît
il l’accepte, et si elle ne lui plait pas alors il la refuse".
Donc son consentement et son refus auront été pour quoi ?
Pour la religion.
Et les jeunes de nos jours inversent les choses : Il demande en premier au sujet de la religion...
S’ils lui disent : "C’est une femme pieuse, elle prie, elle jeûne et ci
et ça", alors il demande au sujet de sa beauté, s’ils lui disent :
"Couci-couça", il la délaisse.
Son refus aura été pour quelle raison ?
Pour la beauté.
Non !
L’imam Ahmad enseignait aux gens que le sujet n’est pas tel quel.
Interroges au sujet de la beauté, car la beauté est requise, interroges
au sujet de la beauté, et si sa beauté te plait, alors demandes au
sujet de sa religion, et si sa religion te plait alors tu l’épouses et
si sa religion ne te plait pas tu la refuses.
Tu l’auras alors accepté en raison de la religion et tu l’auras refusé en raison de la religion.
Est-ce clair ?
Et ceci est une indication de l’imam Ahmad que la beauté est une chose requise et l’instinct la désire.
Mais j’avertis ici sur certaines choses :
LE PREMIER POINT
La beauté excessive peut être un obstacle pour le jeune homme dans son
adoration, dans son travail et dans sa vie, cela va le distraire.
Et ceci est l’explication de ce qui est rapporté d’après Abu Bakr
As-Siddiq رضي الله عنه ou d’après Omar Ibn Al Khattâb رضي الله عنه,
qu’il a ordonné à un de ses fils de divorcer son épouse, ils dirent :
"car elle l’a distrait par sa beauté".
Le fils ne voulait que s’asseoir à côté d’elle c’est tout, il ne veut
aller ni à droite ni à gauche, il reste juste assis près d’elle (le
cheikh rigole) qu’est-ce qu’il veut !
Lorsque le père vit l’état du fils il lui ordonna de la divorcer.
Pourquoi ?
Car il craignit pour la religion de son fils à cause d’elle, car elle est belle et sa beauté l’a distrait.
Et cela signifie que ce qui est voulu par "beauté", Ô mon frère, c'est
que tu n'exagères pas (dans ce critère), surtout aujourd’hui Ô jeunes,
en cette époque dans laquelle se sont multipliées les chaînes télévisées
qui exhibent des jeunes filles d’une belle apparence.
Alors le jeune garde en lui-même l’image d’une de ces images et se met à la rechercher, il veut une femme telle que celles-là.
Ceci est une erreur, et cela ne convient pas.
Ce qui incombe au jeune c’est de rechercher une femme bien, correcte,
jolie, qui ne soit pas repoussante ou hideuse, sans défauts ni
difformités.
Et ce point, il est essentiel aux gens d’y prêter attention.
Ce qui est voulu des savants lorsqu’ils évoquent la beauté ce n’est pas
que l’homme recherche cette beauté qui distrait, ou cette beauté qui
détourne l’homme de son adoration.
LE DEUXIEME POINT
Ceux qui ont expérimenté et ont connu le cas des femmes.
Il dit : "Par Allaah ! Avec la vie commune et la bonne relation toutes choses changent."
Comment ?
Il dit : "J’ai épousé une femme, d’une grande beauté, mais lorsque je
l’ai côtoyé en vie commune, et j’ai vu qu’elle était hautaine et
orgueilleuse, qu’elle n’accomplit pas correctement les tâches du foyer
et qu’elle n’agit pas convenablement avec moi, et que je n’entends
d’elle que des paroles déplaisantes, je me suis mis à la détester, je la
voyais avec sa beauté et je la détestais".
Il dit : "Je n’ai
ressenti la délectation du mariage, la saveur du bonheur conjugal, et la
joie d’être un époux et qu’elle soit une épouse, que lorsque je l’ai
divorcé et que j’ai épousé une deuxième femme d’une beauté moindre que
la sienne, mais qui serait presque d’un niveau normal, j’ai éprouvé le
repos et la quiétude que le Qur’ân mentionne au sujet de la relation
entre un homme et son épouse".
LE TROISIEME POINT
C’est
que la véritable beauté, c’est la beauté dans la manière d’agir, la
beauté des qualités, la beauté du bon rapport entre la femme et son
époux.
Et si l’homme épouse une femme dont la beauté est banale,
cela à fortiori بإذن الله avec son bon comportement et sa bonne
obéissance, quand il la regardera, elle le réjouira.
Cet homme
là, qui avait une belle épouse, dit après un certain temps : "J’en suis
arrivé, lorsque je la regarde, à ressentir de l’affliction et du
ressentiment, elle ne m’apaise pas, je ne suis pas apaisé".
Ainsi la véritable beauté qu’il incombe à l’homme de rechercher, c’est
la beauté des qualités et de la religion, avec la simplicité, qu’il
n’exagère pas et qu’il ne soit pas dupé par les photos qu’il voit et il
recherche des femmes selon ces photos là, cela est contraire à la
législation, et même certains salafs ordonnaient à leur fils de divorcer
leur épouse du fait qu’ils voyaient le fils se distraire par sa beauté.
S’il se distrait par sa beauté c’est fini, il ne voudra plus aller
travailler, il ne voudra plus partir au combat au moment de combattre.
Que peut bien vouloir un père avec une telle femme pour son fils ?
Il lui ordonnait donc de divorcer car elle l’a distrait, car elle l’a préoccupé.
Est-ce clair ?
Alors nous disons que ce qui est voulu par la beauté, c’est la beauté
normale, dans le sens qu’il ne doit pas y avoir de défauts sur la femme,
dans le sens que la femme ne doit pas avoir de défauts.
Et si la femme est belle dans son corps ou son visage alors par sa mauvaise façon d’agir elle fera fuir l’homme d’elle-même.
• Source : [ Cheikh Mohammad Ibn 'Omar Ibn Sâlim Bâzmoul : Choisir une femme belle… ? ]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire